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En 1199, noble Boson de Sirro, de la famille des nobles de Sirro de Sierre, était châtelain de Chalay (Challais, Chalais).

 

En 1220 apparaît Guillaume de Chaley, fils de Boson qui prit le nom du fief dont il était investi ; il est chevalier et homme lige de l’évêque.

 

En 1260 Bonson de Chaley était vassal de la Tour ; il se croisa, revint à Chaley et en tint le vidomnat jusqu’à sa mort  survenue en 1298 ; il se fit inhumer au prieuré de Géronde.

 

En 1331 les héritiers de Boson fondèrent avec les seigneurs de la Tour et d’Anniviers la chartreuse de Géronde qui devait abriter plus tard, tant d’ordres religieux illustres et servir pendant les guerres de refuge à tant de glorieuses infortunes. La tour passa ensuite aux de Chevron, vidomnes du lieu, puis au XVIe siècle fut acquise par l’évêque Hildebrand de Riedmatten.



Bâtie sur un mamelon de sable au levant du village de Chalais, la grosse tour carrée de Boson n’offre plus que l’aspect d’une pauvre ruine ; rien n’y subsiste plus à l’intérieur ; le sol qui la supporte lui est disputé par la pioche impitoyable du laboureur, de maigres pampres envahissent le monticule jusqu’au seuil de l’ancien fort et il s’en est fallu de peu qu’on abatte ses murs pour en faire un enclos.

 

C'est ainsi que s’en vont un à un, les souvenirs de notre histoire, anéantis par le temps ou par le pic démolisseur.



Pendant les guerres avec les Valaisans, le comte Rouge assiégea la tour de Chalais et l’incendia avant d’aller mettre à sac le château de Beauregard et le Val d’Anniviers, seigneurie des Rarogne (1384).



La légende raconte qu’à l’approche des troupes du comte Rouge en 1384, le seigneur de Chalais qui n’attendait aucun merci de ce prince avide et sanguinaire, jeta tout ce qu’il avait de précieux en or et argent dans le fond d’une citerne et s’en fut se réfugier à Sierre au château des vidomnes. A son retour il s’empressa de faire fouiller la citerne par ses valets, mais ils n’y trouvèrent qu’un méchant broc d’étain que les Savoyards rusés y avaient laissé en échange du trésor qu’ils avaient emporté.
    



Les Châteaux valaisans, 1912