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Au couchant de Vercorin s’étend un grand territoire peu boisé et fortement en pente. On y parvient en prenant le chemin vert qui se soude un plus loin au sentier des charbonniers. Vers la dernière moitié du siècle passé, des charbonniers du Tyrol se fixèrent à la Combache pour préparer du charbon qu’ils vendaient ensuite aux forges d’Ardon. On y voyait encore bien plus  tard à Chalais un hangar, vers l’emplacement de l’église, destiné à recevoir le combustible.

A la Combache, on voit encore maintenant de nombreuses charbonnières. On en constate également à Crouchaz et à St-Marie. Tout le terrain de la Combache est marécageux  et présente des affaissements assez caractéristiques. Un éboulement s’y produisit au siècle passé qui ne s’arrêta que devant l’église de Chalais. A la limite de la Combache se dresse une antique croix où chaque année à la Saint-Germain la population de Vercorin se rend en grande procession.

Voici l’origine de cette procession.

Les gens de Chalais, se rendant  par le chemin des charbonniers à Vercorin, entendaient souvent des bruits étranges, semblables  à de gémissements souterrains, puis comme des sanglots sortir du sol. Il en fut de plus heureux qui virent là des âmes affaissées, le dos courbé, pliant sous le poids de la terre. Elles retenaient le sol mouvant de la Combache, d’autres étaient occupées à construite des barrages destinés à retenir la montagne en marche.

Un jour que les âmes travaillaient de nouveau à cette œuvre gigantesque, un passant les vit et étonné  de ce spectacle se hâta d’en avertir M. le curé et le Conseil. De concert les deux autorités décidèrent de faire chaque année une procession à la Combache pour le repos des âmes. Elle a lieu annuellement à la St-Germain le 31 juillet.

Il advint cependant que, pour une cause ou pour une autre, la procession n’eut pas lieu une certaine année, et l’on vit les âmes dès la nuit de la St-Germain détruire tous les barrages qu’elles avaient élevés et au lieu de retenir la montagne la pousser ver la plaine. Heureusement, avertie, la population répara l’oubli et se garda bien à l’avenir de manquer la procession de la St-Germain.