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Est-ce le fait d’avoir croisé Victor Hugo dans la cohue parisienne qui a donné au jeune Albert Duruz l’étincelle pour accomplir une aussi brillante carrière littéraire ? Né en 1860 à Estavayer-le-Lac, celui qui signera Solandieu accomplit ses classes primaires avant de passer par l’Ecole Normale de Hauterive.



De 1879 à 1884, c’est à Paris qu’il cherche sa voie, gagnant parfois sa « croûte » en chantant dans les cabarets.



De retour au pays, il travaille durant 25 ans aux CFF avant d’enseigner le français et l’histoire à l’Ecole industrielle supérieure (collège) de Sion.



En 1888, il se fixe à Sion où il épouse, en 1891 la fille du conseiller Pierre Haenni.



Depuis tout jeune, son imagination débordante et un sens aigu de l’observation, alliés à l’amour de son pays et à sa foi chrétienne profonde, lui confèrent une plume et un talent indéniables de publiciste et d’écrivain. Il collabore avec plusieurs journaux, dont la Feuille d’Avis du Valais et la Gazette de Lausanne, Ses feuilletons portant sur des histoires locales tiennent en émoi, semaine après semaine, les fidèles lecteurs. Dans les années 30, on le retrouve rédacteur de la revue touristique « Le Valais ».



Solandieu se  plaît à chanter son canton d’adoption en publiant plusieurs ouvrages tels « Le Val d’Hérens » en 1900, « Le Valais pittoresque » en 1910, « Les châteaux valaisans » en 1912, « Petite Chronique valaisanne » en 1915, « Par les Sentiers » en 1916, les fameuses « Légendes valaisannes » en 1919.



En 1921, Albert, roi des Belges, lui décerne les Palmes d’argent de l’Ordre de la Couronne, et en 1934, honneur suprême, le président de la république française le décore du titre de Chevalier de la Légion d’honneur.



Comme le dit Pierre Verdon dans son Propos fribourgeois, « Les œuvres de Solandieu sont plus profondes qu’étincelantes, de quoi personne ne peut raisonnablement se plaindre. Elles renferment bon nombre de pages émouvantes et témoignent de l’érudition certaine d’un


autodidacte, qui fut et reste un travailleur acharné. » 1


    J.L.1 Sources : le fonds Duruz-Solandieu déposé aux archives cantonales valaisannes, à Sion ainsi que les documents privés de M. Albert Duruz, petit-fils de l’écrivain, habitant Fribourg.